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Valais: la vigne et le vin

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Bien avant l’arrivée des Romains, on plantait de la vigne en Valais ! Depuis des siècles, des millénaires même, la vigne a marqué le paysage du Valais. Et le vin le caractère de ses habitants. C’est dire si le vin a écrit l’histoire et la tradition de ce canton ! Ici peut- être plus qu’ailleurs, boire du vin est un acte culturel. Le vin constitue un breuvage bien intégré dans les habitudes de consommation des élites locales. La première viticulture a sans doute été introduite dans notre région par nos voisins nord-italiens et tessinois (vers 500 av. J.-C.), avec lesquels les populations haut-valaisannes de l’époque entretenaient d’étroites relations.

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La présence de vigne aux environs du lac de Montorge serait l’indicateur d’une première viticulture locale antérieure au milieu du premier millénaire avant J.-C. Les pépins de raisins retrouvés à Gamsen tout comme les gobelets et les vases a trottola attestent quant à eux d’une consommation de vin intégrée aux usages locaux durant tout l’Age du Fer (600 – 15 av. J.-C.).

PETITE ARVINE, DIVINE IDYLLE AU GOUT SALÉ

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La Petite Arvine a longtemps joué les rôles secondaires avant de devenir l’ambassadrice des vins du Valais. Son ancienneté et son origine autochtone ne font aucun doute: le cépage Arvine est ancré en terre valaisanne depuis au moins quatre siècles.

CORNALIN, LE CEPAGE RETROUVE

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L’ancien Rouge du pays est le premier vin coloré du Valais. Boisson paysanne aux vertus médicales, il faillit disparaître avec l’arrivée des cépages modernes.

Sa première mention écrite remonte à 1313. Jusqu’au début du 20ème siècle, il est très présent dans tout le Valais. Il est alors réputé pour ses vertus reconstituantes.

FENDANT, L’EMBLEME D’UN PAYS ET D’UNE EPOQUE

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Le Fendant est un type particulier de Chasselas dont les baies se «fendent» lorsqu’on les presse entre les doigts. Contrairement au type nommé Giclet, dont la pulpe des baies «gicle».A partir de 1848, le Fendant devient le moteur du développement commercial des caves valaisannes et fait l’objet d’une promotion active, au point de supplanter les anciens cépages autochtones.

PINOT NOIR, LE ROUGE EPANOUI

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Le Pinot noir règne en maître des rouges sur le vignoble valaisan. Il arrive en Valais entre le 18ème et le 19ème siècle depuis la Bourgogne, Vaud et Neuchâtel.

JOHANNISBERG, ENTRE RIESLING ET SYLVANER

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Le Johannisberg est mentionné en Valais pour la première fois en 1862. Il désigne alors le Riesling. Son nom provient d’ailleurs certainement du Château de Johannisberg en Moselle, le plus vieux domaine de Riesling du monde. Le Blanc du Rhin apparaît à la même époque et correspond au Silvaner.

LA MARSANNE, L’ERMITAGE DU VALAIS

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La Marsanne tire son nom du village éponyme près de Montélimar dans la Drôme. Le cépage se cultive dans cette région depuis des siècles, tout comme en Ardèche, en Isère et en Savoie. Il arrive en Valais au milieu du 19ème siècle, entre 1845 et 1870. Un certain colonel Dénériaz en aurait planté la première vigne au bas de Clavoz, à l’est de la ville de Sion. La Marsanne Blanche prend souvent le nom d’Ermitage en Valais.

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Château de la Bâtiaz

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Le voyageur approchant Martigny ne peut passer sans voir le Château de la Bâtiaz, silhouette imposante de cette place forte qui, depuis 700 ans, veille sur la cité.

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Ancien château-fort des évêques de Sion, bâti en 1260 par Pierre de Savoie.

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Plan

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Les machines guerre

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Lorsqu’il s’agit de guerre, l’homme de tous les temps fit preuve de grande ingéniosité. Les perfectionnements ont conduit à l’amélioration de la fronde en machine de jet. C’est vers le Xe siècle, lorsque la pierre commença à être préférée au bois pour la construction des remparts entourant les places fortifiées, que les machines de siège firent leur apparition. Les plus importantes mesuraient huit mètres de haut et leur construction requérait un savoir-faire important que seuls quelques ingénieurs maîtrisaient. Plus d’une machine mal conçue se cassèrent au premier tir…

Les engins de torture 

Le Moyen Âge reste dans les mémoires comme une période de cruauté. La torture était admise pour humilier, punir ou mettre à mort les ennemis, les insoumis, les hérétiques, les sorcières et même l’innocent qui devait servir d’exemple pour montrer la supériorité du maître. Parmi les méthodes couramment utilisées, citons : la chaise à clous, l’élongation, l’estrapade, les garrots, les carcans, les fers brûlants, le gibet, le bûcher, l’écartèlement.

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A ses pieds, la Bâtiaz vit tranquillement sa vie de petit bourg campagnard. face6318b323131b

PAIN DE SEIGLE VALAISAN – Fours à pain

Des textes écrits par nos ancêtres révèlent l’importance du pain de seigle dans l’alimentation quotidienne des Valaisans.

La rentrée du seigle

En effet, étant donné les conditions climatiques extrêmes et les altitudes élevées de certaines vallées reculées, le seigle est devenu primordial : il est la seule céréale à pouvoir s’adapter et tolérer de telles exigences, car il est résistant à la sécheresse et au gel. De plus, les fours ménagers n’existant pas à l’époque, le pain se préparait de manière collective au four banal qui était chauffé uniquement deux à trois fois par an.

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De ce fait, l’utilité de la fabrication  d’un pain de garde était indispensable. Le pain de seigle étant préparé à base de levain, il peut ainsi se conserver plus longtemps. En effet, l’acidité apportée par le levain freine la rétrogradation de l’amidon.

On appelle ce four villageois, un four banal. Banal est une lointaine référence au droit du moyen âge. Ban y signifie «astreinte». Le four banal était celui que le seigneur avait fait construire et qui était obligatoire. On ne pouvait cuire son pain ailleurs. La raison principale en était la sécurité contre le feu, ce grand ennemi des temps passés, terrible à des hameaux construits en bois et n’ayant pour l’éteindre que les seaux d’eau apportés de la fontaine. Souvent ceux qui cuisaient le pain à domicile y firent un feu qui détruisit le village.

Aujourd’hui encore, cet aliment est occasionnellement préparé au four banal de  certains villages afin de conserver les traditions.

Masques Valaisans

Dans la vallée Haut-Valaisanne du Lötschental, la population maintient

de génération en génération une tradition qui se perd dans la nuit des temps

Selon la légende, les masques valaisans du Lötschental trouveraient leur

origine chez les premiers habitants de la vallée.

Chasssés de l’autre côté du Rhône par des Colons inamicaux,

ils auraient tenté de récupérer leurs biens par des incursions,

vêtus de peaux de bêtes et le visage couvert de masques de bois

grimaçants pour effrayer les usurpateurs.

Une centaine de personnes perpétuent cette coutume réservée

jusqu’à récemment aux hommes majeurs et célibataires.

Dès le jeudi gras (période de carnaval) à la nuit tombées,

les Tschägättä (démons) sortent de leur repaire et pendant

plusieurs jours parcourent la vallée et poursuivent les habitants

dans le raffut assourdissant

des cloches de vache attachées à

la ceinture.

Couverts de peaux et de fourrures d’animaux avec des masques en bois

terrifiants, les hommes (les Treichel) agitent des cloches et font peur

aux jeunes filles. Jadis, les Tschäggättä déversaient de la cendre sur

la tête de leurs victimes, elles allaient même jusqu’à entrer dans

les maisons et voler de la nourriture, sans oublier de maltraiter

quelque peu les occupants. Ce carnaval fut frappé d’un interdit

en 1865 puis progressivement réintroduit sous une forme moins

brutale au début du XXe siècle.

Le bisse du Torrent neuf

Le Bisse de Torrent Neuf, ou aussi appelé Bisse de Savièse est considéré comme étant un des Bisses des plus spectaculaire du Valais.

   

Le bisse offre de nombreuses reconstitutions et des infrastructures extraordinaires pour effectuer et tenter de comprendre ce fascinant parcours ancestral!

 

Les vues magnifiques et les ponts se succèdent.

 

Voilà une réussite extraordinaire de mise en valeur du patrimoine valaisan qu’il convient de saluer haut et fort et surtout de parcourir!

Un endroit magique

 

Un endroit magique



 

Les eaux de la Salanfe, qui prend sa source dans la région des Dents du Midi avant d’aller se jeter spectaculairement dans la vallée du Rhône sous la forme de fameuses cascades.


 


 Après une montée  à travers des forêts de mélèzes vous verrez s’ouvrir un pays féerique…

Le vallon de Van, qui monte vers les contreforts de Salanfe et les Dents du Midi, est un royaume minuscule.

 


 

Le lac de Salanfe à 2’120 m d’altitude est accessible au départ du petit village de Van d’en Haut.

 


 

Le chemin entame une montée abrupte à travers la forêt et des falaises escarpées, puis, le lac de Salanfe est en vue.

 


 


La pente s’adoucit jusqu’au lac et son refuge.

(Dormir au refuge est un vrai bonheur et j’en viens à regretter

de n’avoir pas prévu  d’y rester deux nuits…)

 


 

J’avais l’impression que cette chapelle dans ce paysage de montagne était d’un autre temps.

 

Les Dents du Midi vus depuis le Lac de Salanfe au levé du jour….

 


 

 

De là, on s’élève en direction du col de Jorat. 



Le sentier gagne une sorte de désert de pierre, dont l’austérité est contrebalancée par une vue absolument somptueuse sur les Alpes valaisannes


Pour le plaisir des yeux, des bouquetins

 

 J’ai réalisé cette photo à une distance de 5m env.

Une petite « gorgée » avant une longue et fastidieuse descente qui nous attend, plus de trois heures dans des sentiers abrupts, à crapahuter sur des pierriers interminables pour arriver à Van d’en Haut
 
 
 et après deux journées exceptionnelles le retour en plaine..
 
 

 
Nous avons parlé au vent, aux pierres, au silence……..

                                                                                                                                             Photos :  A.Born  – OLYMPUS  FE-190

 

Martigny: Ville de culture


 

Martigny :

 

 
Ville de culture, de renommée internationale grâce à la Fondation Pierre Gianadda

 

Située au coude de la Vallée du Rhône, la ville de Martigny, est un lieu de passage incontournable, tant pour ceux qui veulent rejoindre la France par le Col de la Forclaz ou rejoindre l’Italie par le Col du Grand St-Bernard , que pour ceux qui rejoignent les stations de ski et de randonnées des Marécottes , de Verbier , de Bruson ou du Super St-Bernard.



 Alors qu’il envisageait de construire un immeuble locatif sur une parcelle de terrain dont il était propriétaire, Léonard Gianadda, ingénieur, découvre au printemps 1976 les vestiges d’un temple gallo-romain, le plus ancien de ce type en Suisse.  

 

Peu de temps après, le 31 juillet 1976, son frère cadet, Pierre, décède tragiquement des suites d’un accident d’avion en voulant porter secours à ses camarades.

 

Très attaché à Pierre, Léonard décide de créer une fondation qui perpétuera son souvenir. Il érige autour du temple antique un centre culturel qui portera le nom de son frère

 

 

Vous pourrez découvrir le plus beau musée suisse de l’automobile

 

 

 

A la fondation Pierre Gianadda se sont succédés depuis 1980 des artistes aussi réputés que:

 

Paul Klee, Picasso, Manguin, Goya, art japonais, Ferdinand Hodler, Rodin, Bernard Cathelin, Isabelle Tarbin-Darbellay, Alberto Giacometti, Egon Schiele, Gustav Klimt, Gaston Chaissac, Serge Poliakoff, Toulouse-Lautrec, Paul Delvaux, Jules Bissier, Hans Herni, Henry Moore, Louis Soutter, Fernando Botero, Modigliani, Camille Claudel, Chagall, Hodler, Mizette Putallaz, Franco Franchi, Calima, Georges Braque, Ben Nicholson, Georges Borgeaud, Jean Dubuffet, Edgar Degas, Marie Laurencin, Nicolas de Stael, Larionov-Gontcharova, Suzanne Valadon, Edouard Manet, Marcel Imsand, Anne Rosat, Michel Favre, Raoul Duty, Joan Miro, Diego Rivera, Frida Kahlo, Paul Gaughin, Hans Erni, Turner, Pierre Bonnard, Sam Szafran, Kandinsky, Van Gogh, Bonaparte, Kees van Dongen, Berthe Morisod, Jean Lecoultre, Paul Signac, Albert Anker, Jean Fautrier, Félix  Vallotton, Luigi le Berger,  Henri Cartier-Bresson

 

 Une intéressante promenade qui conduit les visiteurs à travers le site

 

Château de la Bâtiaz Martigny 


 

 Seul témoin conservé de l’époque médiévale, la construction du Château de la Bâtiaz aurait débuté vers 1260. Objet de convoitise, il fut tour à tour aux mains de la Maison de Savoie et des évêques de Sion.
Durant la belle saison, on y déguste aujourd’hui des mets aux saveurs médiévales.  
 
 

Highlights

 

Musée et chiens du Saint-Bernard – la race et l’histoire du chien et de l’Hospice du Grand-Saint-Bernard.

 

Gorges de Trient – gorges profondes taillées dans la roche enjambées par un pont en béton précontraint de 187 mètres de haut.

 

Gorges du Durnand – ces gorges spectaculaires au sud de Martigny sont desservies par un chemin d’un kilomètre jalonné d’escaliers, de ponts, de galeries et traversant un tunnel.

 

Labyrinthe d’Evionnaz – le plus grand labyrinthe du monde composé de plus de 18 000 thuyas et autres attractions.

 

Le Châtelard & lac d’Emosson – le funiculaire du Châtelard circule sur la pente la plus forte au monde pour un funiculaire à deux cabines et vous emmène jusqu’au lac d’Emosson et son barrage (23 km de Martigny).

 

Combat de vaches – le spectaculaire combat des « Reines d’Herens » (elles combattent pour ce titre) a lieu dans l’amphithéâtre romain (début octobre).

 

Le safran de Mund

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Le safran

Le Valais et les pics enneigés culminant à plus de 4000 mètres. Entre vignobles, alpes et glaciers. Saveur des fromages de montagne, de la raclette au feu de bois,  de champignons agrémentés des succulents vins valaisans.

La cuisine valaisanne fait amplement appel aux herbes de montagne; on y cultive même du safran à Mund.


Le safran vient d’une fleur, Crocus sativus L. Ce sont les trois  stigmates de couleur rouge orange qui pendent hors de  l’enveloppe florale qui donnent le safran proprement dit.

            

La récolte s’étend de mi-octobre à mi-novembre. Mund est aujourd’hui le seul endroit de Suisse où  est cultivé le safran. 116 producteurs se retrouvent chaque automne sur les 14’000m2 de champs couleur lilas pour cueillir les crocus. En famille, les filaments sont ensuite détachés puis séchés.


  

Aujourd’hui environ 3 kilos de safran sont produits  à Mund chaque année. Chaque fleur donne  environ 3 pistils et il faut donc environ 180 fleurs  pour obtenir un seul gramme de cette précieuse épice  qui se vend entre 15’000 et 20’000 francs le kilo.

(épice la plus chère du monde)

 

PS:Les chercheurs ont découvert que le safran a montré d’intéressantes propriétés en tant que nouveau traitement pour un certain nombre de cancers. En plus des propriétés anticancéreuses, le safran   est également un antioxydant. Cela signifie que,  comme un agent « anti-âge »……..

 

Réflexion d’un chasseur





                                           Réflexion d’un chasseur

 


 

En contrebas, à cent mètres, un chamois, superbe! Doucement, déplacer le sac, appuyer le fusil dessus et se couler derrière. Coup de jumelle: c’est une femelle, quatre ans, peut-être cinq. Attendre encore, cinq minutes qui en paraissent vingt. Soudain, elle se lève, se secoue, fait son pipi matinal, assise sur ses pattes arrière et se redresse, scrutant la plaine. Bon Dieu, elle n’a pas de cabri! Du coup le coeur se remet à cogner: le chamois est redevenu gibier, je vais pouvoir tirer. Sentiment étrange, ce n’est déjà plus tout à fait un chamois anonyme, c’est cette petite chevrette dont j’ai surpris le réveil et le lever. Trente secondes d’hésitation et c’est décidé, je vais tirer. La tension est terrible: surtout ne pas la blesser, que la mort soit instantanée. Dans la lunette, elle s’écroule: le premier coup de feu vient de claquer dans le vallon.Peu après, assis à côté de la chevrette, la question revient “pourquoi ai-je tiré”? Il y aura bientôt 35 ans que la même question revient. Avec un peu plus d’acuité aujourd’hui, parce que, avant de redevenir gibier, ce chamois m’avait montré que sa vie était belle. Et déjà je sais que ce chamois restera un souvenir inoubliable. Comme quelques-uns, rares, au milieu de quelques dizaines d’autres, plus anonymes, morts et oubliés……..

 

 

 

                                                                                                          


 

 

 

Le Lézard vert du Valais



Le Lézard vert 

 

Le Lézard vert peut atteindre 42 cm de longueur, est sans conteste le plus grand et le plus beau saurien du Valais.



 

                                                                                                                                                  

 Photo: Michel Born 

La taille moyenne des adultes se situe entre 25 et 32 cm. Les mâles sont plus robustes que les femelles, leur tête est plus forte, plus large et la gorge devient bleu vif à la saison des amours. Certaines femelles présentent parfois une gorge bleue, mais la coloration est moins spectaculaire.

Chez les mâles, la livrée dorsale est verte émeraude brillante piquetée de jaune citron et de noir.

 

 

                                                                                                             Photos: Michel Born

 Contrairement au Lézard des murailles, le Lézard vert est dépendant d‘une couverture végétale dense fréquemment associée à des empierrements naturels ou artificiels comme les murs en pierres sèches.

 

 

                                                                                                Photo: Michel Born

 

On le trouve en périphérie des vignobles si ceux-ci sont entourés de friches.

 

 

    

                                                                                             Photo: Michel Born

 

Le régime alimentaire du Lézard vert est très varié : chenilles, cloportes, araignées,  escargots, limaces, lézards des murailles et rongeurs nouveau-nés.

 

Ces photos ont été prises le 11.09.08 par mon fils Michel.

Passionné par les lézards, c’est depuis tout petit qu’il les observe le long

des murs du Sommet-des-Vignes