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Château de la Bâtiaz
Le voyageur approchant Martigny ne peut passer sans voir le Château de la Bâtiaz, silhouette imposante de cette place forte qui, depuis 700 ans, veille sur la cité.
Ancien château-fort des évêques de Sion, bâti en 1260 par Pierre de Savoie.
Les machines guerre
Lorsqu’il s’agit de guerre, l’homme de tous les temps fit preuve de grande ingéniosité. Les perfectionnements ont conduit à l’amélioration de la fronde en machine de jet. C’est vers le Xe siècle, lorsque la pierre commença à être préférée au bois pour la construction des remparts entourant les places fortifiées, que les machines de siège firent leur apparition. Les plus importantes mesuraient huit mètres de haut et leur construction requérait un savoir-faire important que seuls quelques ingénieurs maîtrisaient. Plus d’une machine mal conçue se cassèrent au premier tir…
Les engins de torture
Le Moyen Âge reste dans les mémoires comme une période de cruauté. La torture était admise pour humilier, punir ou mettre à mort les ennemis, les insoumis, les hérétiques, les sorcières et même l’innocent qui devait servir d’exemple pour montrer la supériorité du maître. Parmi les méthodes couramment utilisées, citons : la chaise à clous, l’élongation, l’estrapade, les garrots, les carcans, les fers brûlants, le gibet, le bûcher, l’écartèlement.
A ses pieds, la Bâtiaz vit tranquillement sa vie de petit bourg campagnard.
PAIN DE SEIGLE VALAISAN – Fours à pain
Des textes écrits par nos ancêtres révèlent l’importance du pain de seigle dans l’alimentation quotidienne des Valaisans.
En effet, étant donné les conditions climatiques extrêmes et les altitudes élevées de certaines vallées reculées, le seigle est devenu primordial : il est la seule céréale à pouvoir s’adapter et tolérer de telles exigences, car il est résistant à la sécheresse et au gel. De plus, les fours ménagers n’existant pas à l’époque, le pain se préparait de manière collective au four banal qui était chauffé uniquement deux à trois fois par an.
De ce fait, l’utilité de la fabrication d’un pain de garde était indispensable. Le pain de seigle étant préparé à base de levain, il peut ainsi se conserver plus longtemps. En effet, l’acidité apportée par le levain freine la rétrogradation de l’amidon.
On appelle ce four villageois, un four banal. Banal est une lointaine référence au droit du moyen âge. Ban y signifie «astreinte». Le four banal était celui que le seigneur avait fait construire et qui était obligatoire. On ne pouvait cuire son pain ailleurs. La raison principale en était la sécurité contre le feu, ce grand ennemi des temps passés, terrible à des hameaux construits en bois et n’ayant pour l’éteindre que les seaux d’eau apportés de la fontaine. Souvent ceux qui cuisaient le pain à domicile y firent un feu qui détruisit le village.
Aujourd’hui encore, cet aliment est occasionnellement préparé au four banal de certains villages afin de conserver les traditions.
Masques Valaisans
Dans la vallée Haut-Valaisanne du Lötschental, la population maintient
de génération en génération une tradition qui se perd dans la nuit des temps
Selon la légende, les masques valaisans du Lötschental trouveraient leur
origine chez les premiers habitants de la vallée.
Chasssés de l’autre côté du Rhône par des Colons inamicaux,
ils auraient tenté de récupérer leurs biens par des incursions,
vêtus de peaux de bêtes et le visage couvert de masques de bois
grimaçants pour effrayer les usurpateurs.
Une centaine de personnes perpétuent cette coutume réservée
jusqu’à récemment aux hommes majeurs et célibataires.
Dès le jeudi gras (période de carnaval) à la nuit tombées,
les Tschägättä (démons) sortent de leur repaire et pendant
plusieurs jours parcourent la vallée et poursuivent les habitants
dans le raffut assourdissant
des cloches de vache attachées à
la ceinture.
Couverts de peaux et de fourrures d’animaux avec des masques en bois
terrifiants, les hommes (les Treichel) agitent des cloches et font peur
aux jeunes filles. Jadis, les Tschäggättä déversaient de la cendre sur
la tête de leurs victimes, elles allaient même jusqu’à entrer dans
les maisons et voler de la nourriture, sans oublier de maltraiter
quelque peu les occupants. Ce carnaval fut frappé d’un interdit
en 1865 puis progressivement réintroduit sous une forme moins
brutale au début du XXe siècle.
Le bisse du Torrent neuf
Le Bisse de Torrent Neuf, ou aussi appelé Bisse de Savièse est considéré comme étant un des Bisses des plus spectaculaire du Valais.
Le bisse offre de nombreuses reconstitutions et des infrastructures extraordinaires pour effectuer et tenter de comprendre ce fascinant parcours ancestral!
Les vues magnifiques et les ponts se succèdent.
Voilà une réussite extraordinaire de mise en valeur du patrimoine valaisan qu’il convient de saluer haut et fort et surtout de parcourir!
Un endroit magique
Martigny: Ville de culture
Martigny :
Située au coude de la Vallée du Rhône, la ville de Martigny, est un lieu de passage incontournable, tant pour ceux qui veulent rejoindre la France par le Col de la Forclaz ou rejoindre l’Italie par le Col du Grand St-Bernard , que pour ceux qui rejoignent les stations de ski et de randonnées des Marécottes , de Verbier , de Bruson ou du Super St-Bernard. Alors qu’il envisageait de construire un immeuble locatif sur une parcelle de terrain dont il était propriétaire, Léonard Gianadda, ingénieur, découvre au printemps 1976 les vestiges d’un temple gallo-romain, le plus ancien de ce type en Suisse.
Peu de temps après, le 31 juillet 1976, son frère cadet, Pierre, décède tragiquement des suites d’un accident d’avion en voulant porter secours à ses camarades.
Très attaché à Pierre, Léonard décide de créer une fondation qui perpétuera son souvenir. Il érige autour du temple antique un centre culturel qui portera le nom de son frère
Vous pourrez découvrir le plus beau musée suisse de l’automobile
A la fondation Pierre Gianadda se sont succédés depuis 1980 des artistes aussi réputés que:
Paul Klee, Picasso, Manguin, Goya, art japonais, Ferdinand Hodler, Rodin, Bernard Cathelin, Isabelle Tarbin-Darbellay, Alberto Giacometti, Egon Schiele, Gustav Klimt, Gaston Chaissac, Serge Poliakoff, Toulouse-Lautrec, Paul Delvaux, Jules Bissier, Hans Herni, Henry Moore, Louis Soutter, Fernando Botero, Modigliani, Camille Claudel, Chagall, Hodler, Mizette Putallaz, Franco Franchi, Calima, Georges Braque, Ben Nicholson, Georges Borgeaud, Jean Dubuffet, Edgar Degas, Marie Laurencin, Nicolas de Stael, Larionov-Gontcharova, Suzanne Valadon, Edouard Manet, Marcel Imsand, Anne Rosat, Michel Favre, Raoul Duty, Joan Miro, Diego Rivera, Frida Kahlo, Paul Gaughin, Hans Erni, Turner, Pierre Bonnard, Sam Szafran, Kandinsky, Van Gogh, Bonaparte, Kees van Dongen, Berthe Morisod, Jean Lecoultre, Paul Signac, Albert Anker, Jean Fautrier, Félix Vallotton, Luigi le Berger, Henri Cartier-Bresson Une intéressante promenade qui conduit les visiteurs à travers le site Château de la Bâtiaz Martigny
Seul témoin conservé de l’époque médiévale, la construction du Château de la Bâtiaz aurait débuté vers 1260. Objet de convoitise, il fut tour à tour aux mains de la Maison de Savoie et des évêques de Sion.
Durant la belle saison, on y déguste aujourd’hui des mets aux saveurs médiévales.
Highlights Musée et chiens du Saint-Bernard – la race et l’histoire du chien et de l’Hospice du Grand-Saint-Bernard. Gorges de Trient – gorges profondes taillées dans la roche enjambées par un pont en béton précontraint de 187 mètres de haut. Gorges du Durnand – ces gorges spectaculaires au sud de Martigny sont desservies par un chemin d’un kilomètre jalonné d’escaliers, de ponts, de galeries et traversant un tunnel. Labyrinthe d’Evionnaz – le plus grand labyrinthe du monde composé de plus de 18 000 thuyas et autres attractions. Le Châtelard & lac d’Emosson – le funiculaire du Châtelard circule sur la pente la plus forte au monde pour un funiculaire à deux cabines et vous emmène jusqu’au lac d’Emosson et son barrage (23 km de Martigny). Combat de vaches – le spectaculaire combat des « Reines d’Herens » (elles combattent pour ce titre) a lieu dans l’amphithéâtre romain (début octobre).
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Le safran de Mund
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Le safran Le Valais et les pics enneigés culminant à plus de 4000 mètres. Entre vignobles, alpes et glaciers. Saveur des fromages de montagne, de la raclette au feu de bois, de champignons agrémentés des succulents vins valaisans.
La cuisine valaisanne fait amplement appel aux herbes de montagne; on y cultive même du safran à Mund.
Le safran vient d’une fleur, Crocus sativus L. Ce sont les trois stigmates de couleur rouge orange qui pendent hors de l’enveloppe florale qui donnent le safran proprement dit. La récolte s’étend de mi-octobre à mi-novembre. Mund est aujourd’hui le seul endroit de Suisse où est cultivé le safran. 116 producteurs se retrouvent chaque automne sur les 14’000m2 de champs couleur lilas pour cueillir les crocus. En famille, les filaments sont ensuite détachés puis séchés. Aujourd’hui environ 3 kilos de safran sont produits à Mund chaque année. Chaque fleur donne environ 3 pistils et il faut donc environ 180 fleurs pour obtenir un seul gramme de cette précieuse épice qui se vend entre 15’000 et 20’000 francs le kilo.
(épice la plus chère du monde)
PS:Les chercheurs ont découvert que le safran a montré d’intéressantes propriétés en tant que nouveau traitement pour un certain nombre de cancers. En plus des propriétés anticancéreuses, le safran est également un antioxydant. Cela signifie que, comme un agent « anti-âge »……..
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Réflexion d’un chasseur
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Le Lézard vert du Valais
Le Lézard vert Le Lézard vert peut atteindre 42 cm de longueur, est sans conteste le plus grand et le plus beau saurien du Valais.
Photo: Michel Born La taille moyenne des adultes se situe entre 25 et 32 cm. Les mâles sont plus robustes que les femelles, leur tête est plus forte, plus large et la gorge devient bleu vif à la saison des amours. Certaines femelles présentent parfois une gorge bleue, mais la coloration est moins spectaculaire. Chez les mâles, la livrée dorsale est verte émeraude brillante piquetée de jaune citron et de noir. Photos: Michel Born Contrairement au Lézard des murailles, le Lézard vert est dépendant d‘une couverture végétale dense fréquemment associée à des empierrements naturels ou artificiels comme les murs en pierres sèches. Photo: Michel Born On le trouve en périphérie des vignobles si ceux-ci sont entourés de friches. Photo: Michel Born Le régime alimentaire du Lézard vert est très varié : chenilles, cloportes, araignées, escargots, limaces, lézards des murailles et rongeurs nouveau-nés. Ces photos ont été prises le 11.09.08 par mon fils Michel. Passionné par les lézards, c’est depuis tout petit qu’il les observe le long des murs du Sommet-des-Vignes
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